17 Mai 2017
Plus de ministère spécifique pour la jeunesse, juste une des compétences du nouveau ministre de l'Education nationale. Pour être l'objet d'attentions, cette jeunesse doit être écolière, collégienne, lycéenne, étudiante – et encore, l'accès à l'enseignement supérieur est déjà injuste pour les filières générales, alors pour les filières professionnelles... – ou participer aux activités éducatives, culturelles ou sportives sur le territoire hors temps scolaire, mais souvent elles sont méconnues, inaccessibles financièrement pour les familles les plus modestes voire rejetées par celles qui se s'en sentent pas légitimes.
La découverte du monde, des cultures, des arts... est réservée aux héritiers des milieux les plus favorisés qui accèderont aux postes de pouvoirs qu'ils soient économiques et politiques et ainsi pourront reproduire ce qui a fonctionné pour eux.
Et après 16 ans, plus d'obligation scolaire... l'orientation professionnelle se fera par défaut et décrochera un grand nombre de jeunes qui auront encore plus de difficultés pour s'insérer dans le monde du travail. Pour eux, les petits boulots précaires quand ils en trouvent...
Et pour ceux qui auront accepter le parcours proposé, la recherche d'emploi sera une véritable galère. Des stages mal rémunérés entrecoupés de temps de chômage se succèderont avant un éventuel emploi en CDD...
Une grande partie de la jeunesse est ainsi mise de côté si elle n'est pas dans les normes sociétales et les attendus ministériels.
Partout dans le monde, la jeunesse doit être la priorité de toutes les politiques, car elle est l'espoir de l'humanité, c'est elle qui sera aux manettes des gouvernements et assurera – ou pas – sa survie et celle de la planète.