13 Janvier 2021
En 2018, Barbara Pompili présente la déforestation comme un véritable enjeu, les forêts étant des réserves inestimables de biodiversité contribuant à lutter contre les effets du dérèglement climatique. Lutter contre la déforestation importée doit être une priorité. Le développement des cultures pour le soja (notamment pour l’alimentation des animaux) et l'huile de palme (pour les biocarburants de première génération ou l'agroalimentaire) sont les principales causes de cette déforestation importée. L’exploitation minière, l’agriculture vivrière, les infrastructures ou la spéculation foncière montent aussi en puissance.
Le 19 mai 2020, elle twitte : «75% des maladies infectieuses sont d'origine zoonotique. Les liens entre maladies et activités humaines ne sont plus à prouver Déforestation importée, attaques de l'Homme sur la biodiversité, importations non-nécessaires... Nous allons droit dans le mur. »
Le 11 janvier 2021, Emmanuel Macron se pose en défenseur de la biodiversité, il organise à Paris une troisième édition du One Planet Summit consacrée à la biodiversité.
Mais malgré les bonnes résolutions des précédents sommets, rien de concret ! En effet depuis le premier One Planet Summit, la France a reculé sur le glyphosate, accrut la déforestation importée et réintroduit les néonicotinoïdes !
Greta thunberg exprime son mécontentement et dénonce une opération de greenwashing, et prédit si rien n'est fait, « des décennies de destructions supplémentaires » :
Sommet du Bla bla
Entre 2004 et 2017, les forêts ont perdu l'équivalent de 80% du territoire français, alerte le WWF dans un rapport publié le mercredi 13 janvier 2021. Dans ce rapport, Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France : « Nous devons nous attaquer rapidement à ce fléau qui repose sur notre modèle de consommation. L’émotion suscitée par les immenses feux de forêt et la crise de la Covid-19 ont rappelé l’importance de protéger la nature et en particulier de préserver nos forêts, notamment pour prévenir les prochaines pandémies. Il nous faut désormais passer à l’action pour sauver les écosystèmes naturels dont nous dépendons. Sans forêts vivantes, nous n’aurons pas de planète et d’humains en bonne santé ».