25 Août 2018
Les neurosciences constatent et valident dans un article de 2016 qui circule toujours en cette rentrée 2018... sept principes pédagogiques :
1. La plasticité neuronale pendant la période 0/5 ans permet d’incarner le vivant sans efforts, juste en le vivant
2. Nous sommes des êtres sociaux et notre cerveau est neurosocial. Nous avons besoin des autres.
3. La bienveillance. Les émotions positives ressenties au moment de l’apprentissage influencent la consolidation.
4. L’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage.
5. L’enfant sera d’autant plus actif et engagé quand il aura envie de faire l’action.
6. L’automatisation des connaissances est essentielle
7. Recevoir un retour d’information immédiat sur l’action en cours est constitutif de l’apprentissage.
« 7 principes éducatifs fondamentaux validés par les neurosciences cognitives, affectives et sociales » : : http://apprendreaeduquer.fr/principes-educatifs-neurosciences/
Pas besoin de vidéo cérébrale, d’une terminologie issue des laboratoires, de tests randomisés... Ces sept principes, formulés certes autrement sont présents dans l'Éducation nouvelle depuis 80 ans :
1. L’enfant de 0 à 5 ans découvre et explore le monde qui l’entoure
2. La relation à l'autre, les autres est indispensable à l’être humain
3. Le regard bienveillant encourage mais ne juge pas
4. Susciter l'intérêt de l'enfant à l’activité proposée et personnaliser le travail pour mieux l'investir
5. L'enfant est acteur de ses apprentissages
6. L'entraînement est réfléchi et motivé par le désir d’apprendre
7. L'erreur est partie prenante de l'apprentissage et permet de progresser.
Et ces principes se vivent avec beaucoup d'autres dans les classes où :
– on laisse le temps d'apprendre, de rechercher, de s'entraîner chaque jour, chaque semaine, chaque année
– on ne fractionne pas le temps en séquences disciplinaires sans lien les unes avec les autres,
– on valorise les résultats sans le couperet d'une note ou d'une appréciation, sans compétition, sans comparaison avec les autres,
– on donne le droit de refaire, de recommencer pour réussir,
– on laisse la coopération s'exercer,
– on fait confiance dans les capacités de chaque enfant,
– on prend en compte ce que vit l'enfant hors de l'école...
Ces classes existent dans l’enseignement public, dans les classes coopératives, notamment en pédagogie Freinet.
Les enfants de tous les milieux sociaux, géographiques, culturels… peuvent y apprendre.
Pas besoin des écoles privées, des écoles Montessori réservées aux familles qui en ont les moyens et le désir de protéger leurs enfants de l’hétérogénéité sociale des écoles publiques.